HIGHLIGHT THE DANGERS OF THE CYBER-CRIMINALITY

Lutte contre la cybercriminalité

 

Alerte aux arnaques

L’agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication a créé le premier centre d’alerte et de réponses aux incidents cybernétiques le CIRT qui sera charge de :

Ø  Centraliser les demandes d’assistance issues des incidents de sécurité sur les réseaux informatiques

Ø  Traiter ces incidents

Ø  Etablir une base de données des vulnérabilités

Ø  Faciliter et encourager la diffusion des informations sur les précautions pour minimiser les risques

Proposition : l’ambassade pourrait entrer en collaboration avec l’ANTIC-CIRT pour prévenir les risques d’arnaque à l’échelle nationale Camerounaise ?  Et ainsi limiter les dangers de la cybercriminalité dont les investisseurs Russes seraient victimes ?

Président Paul Biya a promulgue le 21 Décembre 2010 les lois contre la cybercriminalité –

Art. 74

(1) Est puni d’un emprisonnement de un  à deux ans et d’une amende de

1.000.000 à 5.000.000 FCFA, quiconque, au moyen d’un procédé quelconque porte atteinte à l’intimité de la vie privée d’autrui en fixant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de leur auteur, les données électroniques ayant un caractère privé ou confidentiel.

(2) Sont passibles des peines prévues à l’alinéa (1) ci-dessus les personnes qui, sans droit,

interceptent des données personnelles lors de leur transmission d’un système d’information à un autre ;

(3) Est puni d’un emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende de 1.000.000

à 5.000.000 FCFA ou de l’une de ces deux peines seulement, quiconque procède ou fait procéder, même par négligence au traitement des données à caractère personnel en violation des formalités préalables à leur mise en œuvre.

(4) Est puni d’un emprisonnement de six mois à deux ans et d’une amende de

1.000.000 à 5.000.000 FCFA ou de l’une de ces deux peines seulement, le fait de collecter par des moyens illicites, des données nominatives d’une personne en vue de porter atteinte à son intimité et à sa considération.

(5) Les peines prévues à l’alinéa (4) ci-dessus sont doublées, à l’encontre de celui qui met, fait mettre en ligne, conserve ou fait conserver en mémoire informatisée, sans l’accord exprès de l’intéressé, des données nominatives qui, directement ou indirectement, font apparaître ses origines tribales, ses opinions politiques, religieuses, ses appartenances syndicales ou ses mœurs.

(6) Les peines prévues à l’alinéa (5) ci-dessus, s’appliquent aux personnes qui détournent les

informations, notamment, à l’occasion de leur enregistrement, de leur classement, de leur transmission.

(7) Est puni d’un emprisonnement de six mois à deux ans et d’une amende de

5.000.000 à 50.000.000 FCFA ou de l’une de ces deux peines seulement, celui qui conserve des informations sous une forme nominative ou chiffrée au-delà de la durée légale indiquée dans la demande d’avis ou la déclaration préalable à la mise en œuvre du traitement automatisé.

(8) Est puni des peines prévues à l’alinéa (7) ci-dessus, le fait de divulguer des données

nominatives portant atteinte à la considération de la victime.

Art. 80. (1) Est puni d’un emprisonnement de trois à six ans et d’une amende de

5.000.000 à 10.000.000 FCFA ou de l’une de ces deux peines seulement, celui qui diffuse, fixe, enregistre ou transmet à titre onéreux ou gratuit l’image présentant les actes de pédophile sur un mineur par voie de communications électroniques ou d’un système d’information.

(2) Est puni des mêmes peines prévues à l’alinéa (1) ci-dessus, quiconque offre, rend disponible

ou diffuse, importe ou exporte, par quelque moyen électronique que ce soit, une image ou une

représentation à caractère pédophile.

(3) Est puni d’un emprisonnement de un à cinq ans et d’une amende de 5.000.000

à 10.000.000 FCFA ou de l’une de ces deux peines seulement, celui qui détient dans un réseau de communications électroniques ou dans un système d’informations, une image ou une représentation à caractère pédophile.

(4) Les peines prévues à l’alinéa (3) ci-dessus sont doublées lorsqu’il a été utilisé un réseau de

communications électroniques pour la diffusion de l’image ou la représentation du mineur à

destination du public.

(5) Les dispositions du présent article sont également applicables aux images pornographiques mettant en scène les mineurs.

Art. 84.

(1) Est puni d’un emprisonnement de six mois à deux ans et d’une amende de 500.000 à 1.000.000 FCFA ou de l’une de ces deux peines seulement, celui qui accède, prend frauduleusement connaissance, retarde l’accès ou supprime les communications électroniques adressées à autrui.

(2) Est puni des mêmes peines prévues à l’alinéa (1) ci-dessus, celui qui intercepte sans

autorisation, détourne, utilise ou divulgue les communications électroniques émises, ou

reçues par des voies électroniques ou procède à l’installation d’appareils conçus pour réaliser de telles interceptions.

Proposition :

-           incorporer ces textes de loi sur notre site internet afin de rassurer les investisseurs russes susceptibles d’entreprendre des affaires au Cameroun.

-          Engager un plus grand nombre d’enquêteurs spécialises en criminalité informatique ou alors, donner une formation aux employés de l’ambassade et leur apprendre comment contrer les risques/anticiper les dangers de la cybercriminalité

-          Signer des accords avec des fournisseurs d’accès à internet pour bloquer les sites internet illicites (dans la mesure du possible – faire un lien entre les utilisateurs internet (via adresse IP) et les activités illégales (détournement de fonds, arnaques etc.)

-          Outre l’adoption effective desdits textes d’application, l’implication des administrations nationales en charge de la communication et de la promotion de l’image de l’Etat serait approprié pour une large vulgarisation du dispositif législatif et règlementaire aussi bien sur le plan national qu’international. Le fait étant que de nombreux actes de cybercriminalité sont favorise par la méconnaissance des textes régissant le commerce électronique au Cameroun.

-          S’ajoute à cela, la mise en place d’un réseau internet sécurisé renfermant des informations actualisée d’opérateurs économiques crédibles, ainsi qu’une visibilité accrue du répertoire des entreprises et Chambres professionnelles nationales qui contribueraient à atténuer le phénomène de cybercriminalité.

-          Mettre un accent particulier sur le volet répressif, notamment à travers l’ouverture systématique d’enquêtes pour les cas avérés ou tentatives d’actes de cybercriminalité, un fichier de cybercriminels pourrait être crée, publie/exploite a toutes fins utiles.  

Piratage informatique et accès aux données confidentielles

Les ambassades sont des cibles potentielles pour les pirates professionnelles  qui utilisent leurs connaissances pour défaire/contourner, à but malveillant, les systèmes et les réseaux informatiques

Très exposées à ces risques, les ambassades doivent trouver une solution durable pour lutter contre ces menaces.

Proposition :

-          Au lieu d’utiliser un traditionnel réseau externe – c’est-à-dire la communication entre différents postes, personnes et faire partie d’un large réseau, Internet étant l’ultime réseau de tout ce complexe de réseaux = exposition a un risque beaucoup plus important de piratage, l’ambassade devrait se doter d’un réseau intranet c’est-à-dire la communication qui se limite SEULEMENT entre les postes de l’immeuble qui les abrite = réseau très codifie et propre à l’ensemble des postes de l’ambassade.

-          Développer un service spécialisé dans le traitement de donner – ce service devra analyser la nature des informations c’est-à-dire rendre compte de la signification de l’information, sa valeur et comment elle peut être contrôlée – dans ce sens protéger l’information

-          Développer un service spécialisé dans la gestion de l’information – ce service sera responsable de la saisie, de la vérification et du stockage des données  - tout cela pour s’assurer que le données ne sont pas nuisibles, ou ne cherchent pas à contourner les systèmes et réseaux de l’ambassade.

-          Des professionnels en informatique qui connaitront les stratégies informatiques seront engagées. Pourquoi ? Ils sauront  comment utiliser les nouvelles technologies de communication et d’information. Dans le cas où le recrutement d’experts ne peut Ps se faire, les diplomates, et le reste du staff diplomatique devront être formes afin d’être suffisamment avises pour réagir/contrer ces risques.

 

Il est important de comprendre que pour faire combattre la cybercriminalité toutes ces propositions doivent être prises dans leur ensemble c’est-à-dire qu’il faut appliquer toutes ces mesures afin que le travail soit effectif.